Je ne veux pas finir comme ça...
Bien que pas trop fataliste, je me sens de plus en plus hapé par la vie "signes particuliers : néant". "le gris sale des murs des tunnels que tu remarques pour la première fois", mais ce n'est pas que le gris. Le vent, la pluie, le soleil, les gaz d'échappements, le parfum des fôrets de pins. la vie. Et une petite dose d'adrénaline pour lui donner du goût, un peu plus de goût, c'est tout.

J'ai une petite femme formidable, un gosse adorable et un (ou deux ou zéro ?) en route actuellement. Bien sûr que je ne veux pas mourir sur la route. Ou pire, ne pas y mourir et rester dans le potage. Bien sûr que c'est dangeureux, mais oui, j'aime ça. C'est vrai que je me sens vivre au guidon de ma brêle. Et ce n'est pas que je cherche à me démarquer, quoi que ? Est-ce égoïste ? Sûrement. Mais ça ou ne rien faire, j'ai fait ce choix de ne pas oublier et de continuer à rouler.