Drôle de question. Pourra-t-on encore se le dire ?

A l'heure où l'on parle d'élever le niveau de la catastrophe de Fukushima au même niveau que celle de Tchernobyl (passant de 5 à 7), voici une vidéo de deux journalistes japonnais en reportage dans le no man's land autour de la centrale...


J'ai un peu l'impression de regarder le prologue de "La route" tout en me demandant si "7" est bien une valeur maximale...

Par ailleurs, histoire de comprendre si le journaliste prend un risque à 1µSv/h ou 10 ou 100

* Un voyage Paris-New York aller et retour : 0,08 mSv, soit 9,5 µSv par heure (en avion long-courrier non supersonique, dose due au rayonnement cosmique supplémentaire à environ 10 000 mètres d’altitude en croisière, hors périodes d’éruption solaire touchant la Terre)

* Fumer une cigarette : 0,010 mSv16 (c’est-à-dire que la limite annuelle d’exposition pour la population générale en France est atteinte à environ un paquet par semaine, et dépassée à plus d’une cartouche tous les deux mois). La plupart des fumeurs dépassent très vite le seuil légal d'exposition de la population générale.

* À Fukushima au Japon, lors de la catastrophe nucléaire liée à un tsunami, des journalistes ont mesuré, le 3 avril 2011, à 1,5 km de la centrale nucléaire des doses d'environ 112 µSv/h, soit un équivalent de 980 mSv/an

* Dose annuelle moyenne reçue en France : ~2,4 mSv/an/personne

* Limite autorisée pour l'exposition de la population aux rayonnements artificiels, en France : 1 mSv/an/personne

(source wikipedia)

Oui, le journaliste s'en prend plein la tronche...